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Un journal, un tableau, un pense-bête ou bien même un agenda pour échanger au sujet de la réhabilitation et requalification des différents espaces de vie, du logement à l'espace commun de la résidence Belle Paule. Projetons nous ! 

C'est dans un contexte de réflexion générale sur la réhabilitation du logement de masse produit au 20ème siècle, en rapport avec les problématiques de ville durable que le Laboratoire de Recherche en Architecture (LRA) en lien avec le Master «Patrimoine(s) en projet» de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (ENSAT) propose de travailler sur des grands ensembles toulousains.

 

Ainsi, les travaux permettent d'alimenter la  recherche «Toulouse, du grand ensemble à la ville durable. Prospectives et actions» dans le but de mettre en place des méthodologies d'intervention pour agir dans des grands ensembles gérés par des bailleurs sociaux comme Papus ou bien par des syndics de copropriété comme Ancely ou Belle Paule


C’est face aux interrogations soulevées par l’audit énergétique réglementaire, l’envie d’une vision plus globale de l’état de votre copropriété, qu'une convention entre la copropriété Belle Paule, représentée par son syndic Barthas immobilier, et l’ENSA Toulouse a été mise en place en 2017. 

L'équipe de recherche, constituée de Rémi Papillault, Audrey Courbebaisse, Cédric Dupuis, Samuel Balti, Nadjiba Drioueche, Théo Henriel, Elsa Alaux, Laurice Jomaa, Chloé de la Borie, Loris Boschetti, Mélusine Beziz travaille donc en lien avec le syndic de copropriété Barthas et la copropriété Belle Paule représentée par son Conseil Syndical.

 

Dans un premier temps, nous avons pris connaissance de vos attentes, des dysfonctionnements des logements, des immeubles et de l'espace collectif et public, des modifications qui avaient pu être opérées par chacun de vous, pour appréhender les valeurs d’usage et mesurer la capacité de transformation de la résidence. Les entretiens et les relevés des appartements ont permis cette connaissance en faisant ressortir les lieux de l’appropriation habitante à différentes échelles : le logement, l'immeuble et la résidence et révéler les potentialités de la résidence.

 

Il ne vous a pas échappé que les bâtiments présentent des problématiques liées à leur enveloppe, non seulement de performance de l’isolation thermique mais aussi de pérennité. La dégradation des toitures source d’es infiltrations et de déperditions de chaleur. La vétusté des halls d’entrée comme le manque de places de stationnement, étaient redondants dans les entretiens.

​De ces constats, nous avons extrait des problématiques, qui une fois hiérarchisées ont été traduites dans des propositions de projetNous avons cherché à mettre en place une méthodologie d'intervention adaptée à une copropriété pour que chaque habitant puisse avoir des propositions de réaménagement et d'amélioration des conditions de confort thermique et acoustique pour son appartement; pour fédérer l’action des habitants d'un même immeuble pour œuvrer ensemble concernant les cages d'escalier et hall d'entrée, sous-sols et toiture. Mais au delà pour que les habitants puissent envisager un projet commun de la reconquête de l'espace collectif qui leur appartient. 

 

A l'échelle du logement : un carnet des possibles à l’adresse de chaque propriétaire ou chaque futur propriétaire propose des interventions à l’intérieur des logements. Il comprend des préconisations pour l’isolation du logement, le remplacement des baies et même des propositions d’amélioration de l’espace intérieur.

 

A l’échelle de l'immeuble, des parties communes, nous avons travaillé selon plusieurs scenarii d’intervention, en fonction de la situation de l’immeuble dans la résidence, de sa mitoyenneté ou non, de son orientation solaire, de son accessibilité, etc. 

A l'échelle de la copropriété, de l'espace commun et public de la résidence, en envisageant d'échelonner dans le temps les diverses interventions en libérant peu à peu le sol des voitures, une proposition de nouveaux jardins et d'une nouvelle salle commune ont été imaginés.

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Loris Boschetti a travaillé sur les espaces extérieurs de la résidence : qualification des jardins, des pieds d’immeubles, des propositions pour les stationnements, la rénovation des locaux commerciaux existants et la proposition de construction d’une salle commune accessible à tous les habitants du quartier et dont la location bénéficierait à la copropriété.

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Mélusine Beziz et Chloé de la Borie ont travaillé à l’échelle des immeubles et sur la réhabilitation des halls d’entrée, avec amélioration du confort lumineux et thermique, de l’accessibilité en étudiant la possibilité d’installer un ascenseur, sur la réfection des toitures, sur le réaménagement et l’ouverture des sous-sol semi-enterrés de caves, etc

Les propositions de projet ont fait l’objet d’un développement dans le détail et servi de support à notre diplôme. Cette démarche ainsi que les résultats proposés, salués par les membres du jury de PFE le 27 juin dernier seront exposés dans le jardin de la résidence Belle Paule et nous pourrons vous les expliquer lors des journées de l’architecture, les 19, 20, 21 octobre prochains.

Vos retours critiques et vos interrogations sont très importants car ils permettront d’affiner les propositions. Nous pourrons ainsi tendre à la définition d’un programme de projet en vue de la réhabilitation d’un immeuble ou d’une partie d’un immeuble, prototype à échelle réelle que la recherche accompagnera.

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